Fourmillement


“Tu marches vers une mort illustre sans être tâchée par la maladie ni par l’épée”
– Sophocle (choeur d’Antigone)  | cité dans Hadriana dans tous mes Rêves

-Un baiser pour toi, Nana!

J’aurais voulu le lui rendre. Il était trop tard: j’étais en train de mourir. Ça faisait un instant qu’un malaise effarant s’était abattu sur moi. J’étais parcourue d’une sensation aiguë de fourmillement comme si on me piquait à ‘aiguille des pieds à la tête.

Hadriana Dans tous Mes Rêves | René Dépestre


Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Twitter picture

You are commenting using your Twitter account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s

%d bloggers like this: